FIN

Publié le par Elise et Baste

[Début de Maman en orange, fin de Papa en bleu]

      Bye bye bloguie.

     Voici que voilà la fin des lutins coquins. Un blog qui aura duré assez longtemps pour voir passer les lutins de deux petits bouts de chou…

     … à trois plus grands coquinous (ce qui réduit de façon exponentielle les probabilités d’obtenir trois sourires en même temps sur un seul cliché, logique mathématique oblige).

     Nous voulions finir sur une touche plus positive que l’article précédent, car il ne reflète pas le message que nous souhaitons laisser à nos lutins pour plus tard.

     Les complications pour la maison ont été un gros coup dur, et il nous a fallu quelques temps pour nous en remettre, et tout réorganiser différemment en catastrophe.

     Si ça a été si dur, c’est aussi parce qu’au cours des dernières années, nous avons connu des moments clé dans une vie. Ceux dont nous sommes sensés nous souvenir avec émotion dans nos vieux jours, la larme à l’œil, au coin du feu. Or, chacun de ces moments a été gâché par la malveillance et l’égoïsme de certains. Annonce de la naissance d’Aëla, naissance, préparatifs du mariage, mariage lui-même, naissance d’Anwen, signature de la maison. Aucun de ces moments n’est vierge de contrariétés dues à la méchanceté de certains. Et c’est pour cela que nous avons eu besoin de breaker un moment. Parce que ça commence à faire beaucoup, et qu’on a fini par se demander si pour vivre heureux, il ne vaut pas mieux vivre cachés. Et puis…

     Et puis il y a eu tout plein de messages. Blog, mails, coups de fil et tutti quanti. Et puis, nous avons repris du poil de la bête. Et puis, mon petit frère a traversé la France pour nous sortir de la panade. Et puis, et puis, nous nous sommes dit que malgré les imbéciles, nous avons la chance d’avoir autour de nous des gens d’une richesse rare, la seule richesse de la vie : la générosité du cœur. Oulàlà, mon Dieu, que c’est gnangnan tout ça.

     Alors voilà, maintenant qu’on commence à sortir la tête de l’eau, bein on met un dernier petit truc. Pour dire que symboliquement, oui, nous arrêtons les lutins coquins. Mais que nous allons re-commencer autre chose dans les jours/semaines qui arrivent, à une adresse différente, pour que nos proches, les vrais, dans tous les sens du terme, puissent toujours prendre des nouvelles des lutins, et plus largement de cet entourage dont nous sommes tellement fiers. Et puis, m… aux c… ! ;o)

     Il y a plus grave dans la vie. Il y a plus important. Il y a le bonheur, il y a l’amour. Alors, maintenant, que ceux qui ne pensent qu’à faire du mal et blesser restent dans leur coin, après tout, nous ressortons plus unis épreuve après épreuve, et subsistent auprès de nous ceux qui comptent vraiment : ceux que nous aimons de tout notre cœur, et à qui nous ne diront jamais assez merci pour leur soutien et leur affection.

     Voilà, les lutins, ce que j’aimerais que vous reteniez plus tard : les épreuves, comme les échecs, endurcissent. Il n’y a pas meilleur enseignement que la contrariété. Elle permet d’évoluer, de grandir, de devenir plus fort. La haine détruit. L’amour et l’apprentissage construisent l’être que nous devenons, jour après jour, année après année. Alors, mes chéris, apprenez tout au long de votre vie, laissez sur le côté les malveillants, et appréciez la richesse la plus essentielle : l’amour. (Zyva le trip Petite maison dans la prairie !). C’est plat. Ca manque d’originalité. Mais c’est tellement vrai. C’est là que réside l’essentiel de la vie. Nous n’emportons rien, le jour où nous partons. Nous ne laissons qu’une trace. Alors, mes lutins adorés, laissez la plus belle trace possible. En restant fidèle à vous-mêmes. Et en respectant toujours, toujours, les autres. Le bonheur n’est pas matériel, il est affectif. Donnez-vous les moyens de l’atteindre, en pouvant toujours vous regarder en face, et vous ne pourrez que réussir votre vie. Après chaque épreuve, relevez-vous, et battez-vous plus fort mes amours. Prouvez aux autres, mais surtout à vous-mêmes, que tout est possible quand on le veut vraiment. Et qu’il n’est pas besoin d’écraser les autres pour se faire sa propre place. Devenez vous-mêmes et battez vous encore et encore. Pour, au bout du combat, savourer votre victoire. Comme un simple pique-nique dans la prairie fofolle avec ses herbes d’un mètre vingt de haut avec trois merveilleux enfants chéris de tout notre cœur. Il n’y a pas de plus grande richesse.

     Et puis, dans les coups de déprime, plantez-vous le nez dans les étoiles, et souvenez-vous à quel point nous sommes petits, et nos soucis encore plus.

     Il y a une paire de mois, Tatie Domi avait envoyé un mail que j’avais adoré. J’ai retrouvé les images. Puisque depuis toujours, l’Homme puise son inspiration et son orientation dans les étoiles, tournons nous vers elles lorsque nous nous sentons accablés. Souvenons-nous de notre ridicule taille face à l’infini. Et tentons juste de laisser la plus belle trace possible, du haut de notre petitesse, dans cette vie qui passe si vite.

     Enfin, pour terminer sur les paroles d’une chanson, voici celles de La Quête de Jacques Brel. Elles font plus plates que lorsqu’on les entend avec toutes les tripes de ce chanteur de mon Plat Pays natal, mais elles n’en restent pas moins belles.

     Mes lutins, tout ce que je souhaite pour vous, c’est qu’à votre tour, vous atteignez votre inaccessible étoile. Car c’est possible. Tout est possible dans la vie. En se battant et en respectant les autres, on peut arriver à tout. A tout. Y compris décrocher une maison fofolle dans la prairie pour trois lutins coquins pour les deux prolos que sont les parents foufous.

La Quête, Jacques Brel.

Rêver un impossible rêve

Porter le chagrin des départs

Brûler d'une possible fièvre

Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure

Aimer, même trop, même mal,

Tenter, sans force et sans armure,

D'atteindre l'inaccessible étoile

Telle est ma quête,

Suivre l'étoile

Peu m'importent mes chances

Peu m'importe le temps

Ou ma désespéranc

Et puis lutter toujours

Sans questions ni repos

Se damner

Pour l'or d'un mot d'amour

Je ne sais si je serai ce héros

Mais mon cœur serait tranquille

Et les villes s'éclabousseraient de bleu

Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé

Brûle encore, même trop, même mal

Pour atteindre à s'en écarteler

Pour atteindre l'inaccessible étoile.

Mais qui est le Chevalier Blanc ?

On m'appelle le Chevalier Blanc…

Yé vé zé yé vole au secours de lutins innocents !

Quand dans la campagne résonne les cris,

Yé vé zé vole au peril’ dé ma vie!

Mon épée est prête à servir,

L'ennemi n'a qu'à se tenir.

Dé chacun yé souis la risé,

dou paysan au chevalier…

On m'appelle le Chevalier Blanc…

Yé vé zé yé vole au secours de lutins innocents !

Cent fois ma tête fout massacré,

Mais yamais personne ne m'a achévé.

Les soldats ne me font pas peur,

Yé pour moi la morve et l'odeur.

La youstice guide sur moi souvent sabat,

Yamais rien ne m'arretera…

Lala lalalalala lalalala lala lala lalalalalalalala…

On m'appeeeeeeeeeeeeeeeeeeellllllllllllllllllle…

…le CHEVALIER BLANC !

     Donc voilà, tout a commencé il y a plusieurs mois de ça, pour le baptême de notre petite Aëla, à peine quelques mois après avoir aménagé au 48 rue de Vincennes sur Bordeaux, notre première maison plus ou moins en commun (même si pour Maman c’était sa maison à elle). J’ai appris beaucoup de choses. Comment devenir plus beau, plus intelligent, plus riche (j’ai trouvé un boulot). Enfin, tout ça pour fonder la famille fofolle. Et en regardant derrière, en relisant un petit peu toutes les pages du blog, je ne peux m’empêcher d’être fier de ce que nous avons tous réussi, la famille fofolle, ses lecteurs, et moi-même.

     Vous avez tous pu remarquer que j’étais quelqu’un de triste, de mélancolique et d’absolument pas farfelu, que ce soit dans mes récits vous amenant dans diverses époques, divers lieux, diverses dimensions, tout en restant sur place dans la famille fofolle. J’espère avoir réussi à vous faire rire, au mieux vous faire sourire, au pire…

     Donc voilà, la famille fofolle change de maison. On tourne une page, pour en ouvrir une nouvelle. De ce fait, ce blog qui a vu s’épanouir la famille fofolle au 48 rue de Vincennes n’a, à mes yeux, plus trop lieu d’être, puisque nous quittons le 48 rue de Vincennes. Après en avoir discuté avec Maman Elise, nous avons décidé que la famille fofolle et ses aventures devaient perdurer. Nous ouvrirons donc cette nouvelle page de notre histoire à une autre adresse, tant physique qu’électronique. Avis donc aux amateurs de délires loufoques, d’histoires abracadabrantes, de fautes d’orthographe innommables, enfin, de tout ce qui vous faisait venir sur les lutins coquins, et qui, nous l’espérons, vous poussera à nous suivre sur le nouveau blog.

     Un grand merci donc à tous ! La famille fofolle c’est cinq personnes, la famille et les amis qui ont posté tout du long sur ce blog.

     Plein de bisous !

     Papa Baste, alias le Chevalier Blanc.

               Fin

 

Publié dans lutinscoquins

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C
vous m'avez fait vibrer pendant quelques mois et vous voirvivre m'a permis de me rapprocher un peu plus de ma bestiole de petit frère, alias Clark kent, the Superman.J'espère vous retrouver sur le net et je vous souhaite "tout le bonheur du monde, et que quelqu'un vos tende la main, etc....Ciao Capucine of béarn
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L
Dans les jours qui arrivent (le temps de l'activation), retrouvez la famille fofolle à son nouveau chez-elle cybernétique : http://famillefofolle.free.fr :o)))<br /> Bisous à tous ! :o)))
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P
Hey ! Salut tout le monde, je vois que ce site est ultra visité, au vu du nombres de commentaires laissés :) Alors je salue biensur les parents foufous, leurs bambins adorés, Didic et les habitants d'Antares ! Ce dernier article est une trés bonne nouvelle, et il me tarde de venir vous embrasser dans votre nouvelle maison du bonheur. Un proverbe Sud-africain pour finir ce commentaire : "Welcome tou South Africa, planque ta carte Visa"<br /> A bientot, gros bisous a Antoine :)<br />  
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S
Salutations, <br /> Même si je suis peu assidu à suivre vos aventures fofolles, je suis désolé d'apprendre que tout ne fut pas rose ces derniers temps pour vous, et content de voir que malgrès cela vous rebondissez et repartez du bon pieds !! Si besoin en est, n'hésitez pas a contacter la marmotte intergalactique (moi) et je vous dis a bientot pour de nouvelles aventures, Bisous ^^.
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D
Aaaaah je suis heureux de voir ce message.Je trouvais assez triste l\\\'arret du blog, meme si ne je suis pas un grand utilisateur de ce genre de medias.Sa fermeture me laisser un gout de defaite face aux attaques incessantes que deviez supporter.Mais on vois bien qu\\\'il en faut plus pour venir a bout d\\\'une telle famille.Franchement, des parents exceptionnels, des enfants magnifiques, pour moi c\\\'est une famille modele.Alors ca ne m\\\'etonne que moyennement de voir tant d\\\'attaques exterieures a leur encontre.Quand on n\\\'a pas pu construire une famille de ce type, on peu supposer que la jalousie prend le pas sur la raison.Seb elise, j\\\'ai pu voir assez souvent la vie dans votre foyer et vous n\\\'avez de compte a rendre a personne.J\\\'espere voir ce nouveau blog rapidement et vous revoir vous encore plus vite.En attendant, bon courage pour la suite et gros bisous
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