2 mariages et 1 enterrement de voitureS

Publié le par Papa et Maman

[Maman orange, Papa bleu]

     Eh oui, les parent foufous viennent de découvrir une nouvelle équation mathématique, à la future joie de leur garagiste : 2 mariages = 2 voitures crouchées.

Premier épisode : Die Hard 16, une matinée en enfer.

     Un samedi matin pas comme les autres, le réveil sonne à 8H pour que Maman aille faire les photos des préparatifs de Valy. 8H02, Papa sursaute au bruit d’un gros camion poubelle en train de broyer une poubelle en métal. Premier problème : le samedi matin, les éboueurs ne passent pas. Deuxième problème : les poubelles sont en plastique. D’où un départ précipité de Papa jusqu’à la porte pour voir l’arrière d’un camion s’en aller, et celui de la voiture cabossé. Mais il faut savoir (attention aux âmes sensibles) que Papa dort tout nu. Le temps d’enfiler un pantalon, et de retourner ouvrir la porte, le camion tournait au bout de la rue. Hurlement intérieur de Papa : « putain, j’ai pas vu cette saloperie de plaque ! ». Hurlement extérieur de Maman lorsque Papa lui relate tandis qu’elle s’occupe des lessives : « QUOIIIIII ??? Mais c’est pas possible ! Faut toujours que ce soit à nous que ça arrive ! ». Hurlements suivis d’un toc-toc à la porte.

     Il s’agissait d’un gentil monsieur à vélo que Papa avait vu en ouvrant la porte, qui revenait nous dire qu’il avait cherché un peu et retrouvé le fameux camion. Pendant que Maman prenait des clichés des trois voitures bigornées par le gentil livreur fuyard, Papa rencontrait le susdit chauffeur de camion qui niait toute implication dans l’histoire, même après que Papa lui ait fait remarqué que la moitié du pare-choc était recouvert de la peinture vert d’eau de sa voiture.

     Ce fut alors le début d’une épopée à la Benny Hill [musique de fond]. Pendant que Maman rejoignait Valy, Papa regroupait son troupeau de nabots, direction la gendarmerie. Arrivé là-bas, nouvelle particularité spécifique à Bordeaux : les accidents sur la voie publique ne sont pas gérés par eux, mais par le commissariat central. Retour à la prairie familiale avec le petite troupeau, récupération de la voisine au passage, et re-départ vers le commissariat central, avec en bruit de fond « c’est bientôt fini ? », « à quelle heure on mange ? », « j’ai mal aux pieds », « je veux plus marcher ». Arrivée au commissariat à 10H30, pour entendre un gentil troufion de base, le sourire aux lèvres, nous dire d’une voix nasillarde : « y’en a pour une heure/une heure et demie ». Premier souci : le rendez-vous prévu avec Maman à la maison était à midi. Second souci : Anwen commençait à avoir faim. Départ pour la maison avec Aëla et Anwen sous le bras pour récupération du bibi, et retour au commissariat où loulou attendait avec la voisine. Dépôt de plainte à 11H30, retour à la maison à midi pile. Si ça c’est pas du timing !

     Habillage en cata des lutins en enfants d’honneur, enfilage à la hâte de deux vêtements pour les parents foufous, et hop !, départ pour le mariage de Valy et Manou.

     Mais le meilleur restait à venir ! L’assurance ! Appel de Maman à son agence. « Oulà, y’a délit de fuite ?! Je préfère vous renvoyer vers le service spécialisé ! » Appel au 08-douille-ton-salaire-de-smicard avec petite musique s’ascenseur plus à la Benny Hill. Seconde explication à la personne, qui, au bout d’un moment, comprend que trois voitures ont été bigornées. « Trois ? Ah bon ? Alors ce n’est pas juste un délit de fuite, c’est un carambolage ! C’est un autre service qui les gère ! » Pendant ce temps, Papa voyait Maman préparer la corde pour se pendre, ou pour les pendre, au choix. « Il va être midi et demi… » (tu m’étonnes, vu que ça fait trois plombes que je téléphone !), « … le service va sans doute être fermé. Attendez, j’essaie !... » Re-musique d’ascenseur pour l’échafaud. Bref, on abrège les détails, le service finit par répondre. Re-re-explication de la situation, et surprise : il faut se rendre à un garage, agréé évidemment sinon c’est pas rigolo, ça pourrait être trop près de la maison, pour qu’un expert examine la tuture. C’est bien, puisque justement en ce moment, on croule sous le temps libre et les heures de sommeil en rab !

     Départ pour voir l’expert le lendemain au susdit garage, ce qui tombe bien parce que justement, le mardi Papa ne travaille pas, et que généralement il a un milliard de choses à faire. Arrivée au garage à onze heures pour le rendez-vous posé après d’âpres négociations téléphoniques la veille. Onze heures quarante, toujours pas d’expert, Papa inquiet appelle la secrétaire du cabinet. L’expert vient de partir. Midi, les portes du garage commencent à fermer, et l’expert arrive. Il fait le tour de la voiture, et en deux minutes tout est réglé.

     Et voilà comment perdre plus d’une journée complète au total à cause d’un livreur malhonnête.

Second épisode : Vendredi 22

     Pire que Vendredi 13, voici Vendredi 22 [musique stridente crispante].

     Papa revient du boulot, Maman est sur les nerfs car elle a passé la journée sur les préparatifs de départ pour le mariage d’Elise et Lolo. Tant bien que mal, Maman finit de charger la voiture. La nouvelle voiture. La Nissan Serena dont nous nous servons pour la première fois. Les problèmes logistiques s’accumulant, nous partons avec une heure de retard et une super crise de nerfs sur les Boulevards. Quelques kilomètres plus tard, on entend un grand « brouiiiiiiing ! », bruit de tuyau qui tombe par terre, tandis que la voiture continue sur sa lancée. Maman s’arrête. Erreur fatale : la voiture refuse de repartir. Ce n’était donc pas le pot d’échappement. Un stationnement à bouts de bras après, Papa découvre le fin mot de l’histoire : il s’agit d’un tuyau qui pend sous la voiture. Appel à Tatie Auré en urgence pour récupération de Papa et des lutins afin de repartir chercher la Huyndaï, pendant que Maman poireaute à la voiture avec Anwen en maudissant la Terre entière. Papa revient auprès de Maman pour le transvasement de toutes les affaires d’une voiture à l’autre. On épargne les détails sur le fait qu’on avait utilisé la dernière dépense possible sur le compte pour faire le plein de la Nissan, et qu’on se retrouvait avec une voiture dans la réserve, sauvés grâce à Tatie Auré, et tout ce bazar là.

     Bilan : arrivée chez Mamie Mayie à 22H au lieu de 19H, et donc impossibilité comme prévu au départ de faire un arrêt dodo à Toulouse chez Joëlle et Yves (alors que Maman avait déjà le titre de l’article pour le blog : « En passant par chez Jojo avec mes sabots », snifeuh !).

      Total de l’équation : Mariages 2 / Voitures 0. 

     Scénarii prévus pour la suite du retour du come back de l’enfer automobile : Attente à venir pour la Huyndaï car démarches annoncées comme trèèèèèèès longues par l’assurance, et interrogation totale pour la Nissan, qui pour le moment n’a pas bougé de sa place.

     Doit-on voir dans cette accumulation une punition divine pour avoir osé abandonner nos lutins l’espace de deux mariages ? Notre véhicule sera-t-il froidement foudroyé (essayez de le prononcer très vite ;o) ) à la prochaine noce ? Le garagiste a-t-il un contrat avec des agences de mariage ou de voyages de noce ? Un mystère bien mystérieux…

     Sur la route du retour, nous avons repéré des véhicules qui paraissaient plus solides, bien que plus dépouillés et d’une conduite… plus sportive pour les bras. On hésite encore entre différents modèles.

     Mais bon, l’avantage, c’est qu’on a déjà repéré des pneus de rechange ! ;o)

     Pour finir, avis aux futurs époux : merci de ne pas nous inviter aux prochaines unions, sauf si elles sont accessibles en tandem, trottinette ou parachute… ;o)

Publié dans lutinscoquins

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